Le réalisme

Dans La Rue La Nuit, film sur le harcèlement de rue réalisé par Manon Enjalric, l’actrice Louise Ducos, qui interprète Camélia, a été réellement harcelée par certains piétons et certains conducteurs qui passaient. Elle devait s’éloigner de l’équipe technique pour entrer dans son personnage et certains passants, qui ne nous voyaient pas, la sifflaient ou essayaient de l’aborder. Au moins, on n’avait pas l’impression de travailler pour rien !

Le soleil

Dans Paradisland, réalisé par Martial Brillouet, la scène de fête des riches a été tournée un jour très ensoleillé. De nombreux figurants ont souffert de coups de soleil et/ou d’insolation. De plus, personne n’avait spécifié aux deux enfants qu’on ne voyait pas leur visage et qu’ils pouvaient donc fermer les yeux ! Les pauvres se sont brûlés les yeux !

Le vin

Dans L’Attablée, réalisé par Hugo Coyla, vous imaginez que les acteurs ont passé leur tournage à faire semblant de boire et de manger ! Mais quand le vin a été servi certains buvaient vraiment leurs verres et il a fallu aller acheter en urgence du jus de raisin car l’effet de l’alcool et le nez rouge se faisaient sentir !

Le métro

Originellement, une séquence de La Rue La Nuit avait été écrite pour se dérouler dans le métro (pour illustrer le harcèlement qu’on peut y subir). Malheureusement, le métro toulousain ne nous a pas laissé l’autorisation de tourner là-bas. La scène a donc dû être entièrement repensée et est devenue la séquence du taxi.

Le trou

Lorsque l’actrice Manon Enjalric erre dans le désert de Paradisland, on peut noter qu’elle passe derrière un grillage. En réalité, pour traverser ce grillage, il lui a fallu sauter dans un trou pour remonter en escaladant de l’autre côté. Y entrer passait encore mais ressortir du trou était une autre affaire !

L’affiche

Dans Une Vie, réalisé par Gabriel Vincent, vous pourrez admirer une maquette de jungle qui nous a demandé une semaine de construction. Si vous regardez attentivement vous pourrez même apercevoir notre easter egg : une affiche de l’association miniature collée sur l’un des arbres de la jungle…

L’entraide

Durant le tournage de L’Attablée, il a fallu construire des cales pour la table et les chaises (afin de pouvoir les faire tomber à la fin). Mais nous n’avions à notre disposition qu’une scie pour fabriquer 80 cales ! Après avoir terminé une vingtaine d’entre elles, à la sueur de nos fronts, le voisin de la maison dans laquelle nous tournions nous a proposé d’utiliser sa scie électrique pour poursuivre notre ouvrage. Merci à lui de nous avoir fait économiser des heures de travail et l’énergie de nos techniciens !

Le confinement

Le tournage de Paradisland a pris place en plein confinement (2021), alors que nous ne pouvions pas aller à plus de 10 km de notre lieu de résidence et que les rassemblements étaient prohibés. Il a fallu une sacrée organisation pour obtenir les autorisations de tourner les scènes de fête (qui ont eu lieu loin de Toulouse) !

La bière

La Rue La Nuit a été tourné exclusivement de nuit et dans de véritables rues. La discrétion de l’équipe était primordiale pour ne pas déranger les résidents. Tout se déroulait bien mais un soir, après quatre heures de tournage sans le moindre accroc, un habitant qui rentrait chez lui nous a fortement réprimandés et nous a sommés de partir sans quoi il contacterait la police (malgré nos autorisations de tournage). Une heure plus tard, le tournage était fini et nous rangions le matériel quand il est redescendu pour nous offrir des bières. Sa femme qui avait été là toute la nuit lui avait expliqué que nous étions très discrets et qu’il s’était énervé pour rien, il est donc revenu s’excuser gentiment !

L’enregistrement

Le plan où la bouteille de vin tombe dans L’Attablée était risqué car nous ne pouvions le faire que 2 ou 3 fois maximum. Il fallait donc impérativement le réussir rapidement. Après une grosse préparation et de nombreuses répétitions sans vin, nous avons tourné le plan. Tout était parfait… sauf pour notre caméraman qui avait oublié d’appuyer sur REC !