Notre peine est le dernier 48h que nous avons réalisé dans le cadre du 48 hour film project (48hfp).
Comment s’est passé ce 48h ?
Contrairement à l’écriture de notre précèdent 48h qui à été chaotique, l’écriture de ce projet s’est bien passée. Nous avons réussi en moins d’une heure à avoir une idée générale du projet, car cette fois-ci nous n’étions que 2 à écrire, ce qui à permis de fluidifier notre travail.
Cependant, nous avions prévu de tourner à l’extérieur de Toulouse, Cahors. Il nous à donc fallu intégrer le temps du trajet dans notre préproduction car contrairement à certaines équipes, nous ne sommes pas rendus sur le lieu de tournage directement. Nous avons attendus que le sujet tombe pour être sûrs de fixer notre lieu de tournage.
Nous pensions qu’écrire dans la voiture était une bonne idée, mais nous avons dû couper court à cette entreprise pour cause de nausées. Cet imprévu nous à donc dès le départ mis en retard, surtout que cette année là, nous voulions nous Dé-pa-sser ! Nous voulions un scénario moins linéaire, avec plusieurs échelles de temps, des relations entre les personnages développées et des plans originaux. Malheureusement, nous nous sommes brûlés les ailes. Le scénario était trop alambiqué, il n’était pas écrit pour respecter la contrainte des 7 minutes et nous voulions trop bien faire.
Comment vouloir trop bien faire peut se retourner contre nous ? Nous avons été trop carrés sur la préproduction. Nous avons fait un scénario complet, un découpage technique complet, un planning de tournage et de repos trop strict. Tout ce travail est important pour un projet sérieux, pas pour un 48h. La rigueur à provoqué du stress, qui à engendré du retard, donc une modification de ce que nous voulions faire.
Vous avez pût rattraper vos erreurs au montage ?
Le montage s’est passé dans des conditions particulières. Après 24h non-stop d’activité, tout le monde est parti se coucher, sauf le monteur. Il montait dans la pièce dans laquelle dormait 3 personnes, ce qui pour le moral n’est pas des plus aidant. De plus, c’est au montage qu’il s’est rendu compte qu’en respectant le découpage, le court faisait 12 minutes. Soit 5 minutes de trop. 5 minutes c’est énorme sur 12 minutes, sachant que le scénario ne permettait pas vraiment de couper autant de temps. Seulement, les règles sont les règles, il à alors fallu amputer à ce projet, presque la moitié de ce qui le composait. En résulte un montage peu aéré, une histoire qui ne se comprends pas très bien, donc un projet assez moyen.
Vous regrettez ce projet ?
Malgré tout, nous sommes fiers de ce projet. Nous sommes fiers de l’image, de la composition des plans, d’avoir osé essayer quelque chose de différent. C’était malgré tout une expérience très enrichissante, nous avons ressorti énormément de leçons. Les acteurs nous offrent un jeu très immersif, le son nous plonge dans l’univers. Ce n’est pas un mauvais projet, loin de là, nous savons seulement que dans des conditions différentes, nous aurions pu sortir un projet encore plus intéressant. C’est donc un 48h raté, mais un projet réussi.
Donc de quoi parle ce court ?
Tout d’abord il y à les contraintes. Le personnage devait s’appeler Antoine Clavel, être charpentier, il devait y avoir un porte feuille et la phrase « en effet, c’est étrange » devait être prononcée. Enfin, le genre que nous avons pioché était « Mystère ».
Avant de lire la suite, je vous invite à regarder le court-métrage si vous voulez avoir votre propre interprétation.
Sur cette base nous avons écrit l’histoire d’Antoine Clavel, charpentier atteint d’une maladie mortelle incurable. Son père entretient une relation très particulière avec lui et tente dans son dos de le sauver. Pour se faire, il créé un double de son fils à qui il donne la vie que l’originale à perdu la sienne.
Ce qui est bien dans ce court, c’est qu’on ne sait pas comment Antoine décède. A-t-il été tué par son père, est-il mort naturellement ? Des questions se posent aussi sur la mère d’Antoine, que s’est-il vraiment passé entre elle et le père d’Antoine ?
Equipe technique :
Père Jim Terrebutée
Antoine Clavel Hugo Pardinilla
Figuration Gabriel Vincent
Écriture Florian Renard
Martial Brillouet
Réalisation Florian Renard
1er Assistant Réalisateur Martial Brillouet
2nd Assistant Réalisateur Thomas Fourgous
Cheffe Opératrice Manon Enjalric
Assistants Opérateurs Théo Belmas
Lumière Théo Belmas, Maelane Ropert
Son Loïc Croset, Gabriel Vincent
Maquillage Manon Enjalric
Graphisme, Décors Gabriel Vincent
Chef Monteur Martial Brillouet
Assistants Monteurs Théo Belmas, Manon Enjalric
Mixage Loïc Croset
FX Théo Belmas
Étalonnage Manon Enjalric, Théo Belmas
Musique Originale Transgression de Gabriel Vincent