Altare – Making of

Un tournage en équipe réduite et sous la contrainte du temps. 

« C’était difficile » Martial Brillouet 

L’annonce fût donnée à 19h. Le festival « Tous en short » du BTS Audiovisuel de Cannes sonne le lancement de sa catégorie « P’tit Short », le thème est donné, ce sera Science fiction / Action, accompagné de plusieurs contraintes : Un parapluie, un mot en l’occurrence « soigné » et un nom « karen« . Nous avions dès lors vingt-quatre heures devant nous pour écrire, tourner et monter l’entièreté du projet. Les quatres membres de l’association réunis pour ce marathon cinématographique pensent alors à mettre en scène un personnage au cœur d’un  monde futuriste où l’intelligence artificielle est au service des Hommes. Le choix du huis clos semble être judicieux au vu du temps imparti et des contraintes météorologiques.

Affiches pour le court métrage Altare

L’appartement où vit le personnage en question, est connecté à une interface intelligente, celle-ci s’occupe du confort et de la sécurité du lieu. Mais une alerte gouvernementale bouleverse le quotidien de Karen. 

À mi-chemin entre Blade runner et Rencontre du troisième type, la première difficulté était de suggérer le surnaturel par le son et la lumière. Pour se faire, nous avons utilisé une minette (petit projecteur rgbw) pour éclairer certaines scènes en rouge afin de donner ce côté apocalypse.
Dans une scène, nous pouvons voir un hélicoptère éclairer le visage de Karen. Pour se faire, nous nous sommes servis du volet roulant ainsi que d’un projecteur que nous faisions tourner pour simuler le passage d’un hélicoptère. Le même procédé à été utilisé pour un passage de police.

La difficulté était grande. Avec une équipe réduite, nous étions contraints de porter plusieurs casquettes. Le réalisateur à donc eu l’obligation de faire la lumière. Pour la scène de l’hélicoptère, il a donc dut courir dehors afin de faire tourner le projecteur, puis courir à l’intérieur pour allumer le projecteur rouge et l’éteindre dans les temps, le tout sans faire de bruit.

La post production

Le poids du temps se fait alors sentir durant cette longue nuit de tournage. Tout d’abord pour notre acteur mais également l’ensemble de l’équipe qui sait que le périple n’est pas terminé. Après le départ de l’acteur, l’équipe de montage se lance dans la dernière ligne droite. L’ingénieur du son travaille l’ambiance sonore en portant un attrait particulier aux éléments surnaturels. Les monteurs agencent les plans entre une dizaine de tasse remplies de café.

C’est à ce moment que nous avons du enregistrer les doublages. D’abord de la voix de Karen, puis Lila et enfin les bruits de pas que nous entendions dans les escaliers.

Pour la suite nous n’avons pas vraiment rencontré de difficultés si ce n’est la fatigue et le stress de voir l’horloge tourner.
C’est environ vingt-trois heures après le lancement du compte à rebours que nous envoyons le projet 

Le projet nommé désormais « Altare » fût sélectionné et projeté lors du festival du « Tous en Short » de Cannes où notre équipe s’est rendue pour assister aux festivités.

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